- Quand un ami nous raconte quelque chose, la discussion peut vite nous entraîner mentalement ailleurs : notre esprit réalise une connexion avec un autre événement de notre vie qu’on a envie de partager aussi, quitte à couper la conversation.
- En rentrant, notre conjoint nous raconte les difficultés de sa journée. On écoute d’une oreille attentive mais on a aussi envie à notre tour de partager la nôtre et cette impatience nous coupe un peu d’une écoute de qualité; nous ressortons insatisfaits tous les deux de l’échange.
- Jouer avec les enfants après le travail fait du bien mais quand on pense à ce coup de fil qu’on doit encore passer avant de finir la journée ou cet email qu’on doit encore envoyer, on est avec les enfants mais pas complètement.
Faire les choses VRAIMENT !
Et si on faisait les choses pleinement, en étant vraiment connectés ?
C’est ce que l’on appelle la pleine conscience : cette capacité à recréer une attention de qualité au moment présent tout en prenant conscience de ce qui se joue en nous (les pensées, émotions ou sensations présentes) simplement avec curiosité, sans jugement et sans interagir, juste une prise de conscience.
Jon Kabat Zinn, le créateur du programme MBSR (Mindfulness based stress reduction) précise cette définition en ajoutant : « c’est un engagement à accueillir le flot continu de stimuli internes et externes émergeant sans s’y attacher, en les observant ».
S’ancrer dans l’instant permet de vivre plus pleinement en étant vraiment dans l’ici et maintenant.
Eckhart Tolle résume très bien cette tendance que nous avons à ressasser le passé ou anticiper l’avenir : « la plupart des humains ne sont jamais pleinement présents dans le moment présent, parce qu’inconsciemment ils croient que le moment suivant sera certainement plus important que celui-ci. Mais alors vous ratez votre vie entière qui n’est plus jamais le moment présent. »
La pleine conscience permet de réduire le stress et d’augmenter le bonheur. C’est une façon d’apprendre à lâcher prise, avec douceur et bienveillance !
